Article co-écrit avec Bernard Chambon, responsable au Medef du dialogue économique avec les confédérations syndicales
Face à la montée en puissance des économies « émergentes », les
réserves de croissance des entreprises des pays à économies dites
« matures » sont pour beaucoup à rechercher du côté de leurs
ressources humaines dans lesquelles des gisements d’innovation et de compétitivité
considérables peuvent être libérés à travers l’engagement, l’énergie, et le développement
personnel et collectif des salariés.
Pour arriver à réellement créer de la valeur à travers le développement
du capital humain, des transformations profondes des modes de gouvernance et de
management des entreprises sont nécessaires et ne peuvent se construire
efficacement qu’ à travers l’établissement d’un climat de confiance qui
constituera le contrat invisible permettant aux différentes parties prenantes,malgré
l’asymétrie de de leurs positions, de s’engager ensemble et de collaborer.
Cette confiance pour s’établir et pour se développer afin d’arriver
jusqu’à la coopération suppose un dialogue large, continu, et sincère. La
confiance passe donc par la discussion. Or, si nous sommes plongés dans des
sociétés et des économies plus que jamais intensives en technologies de l’information
et de la communication, l’OCDE (2010) estimant même que les dépenses consacrées
aux systèmes d’information sur les vingt dernières années ont compensé la
baisse de l’investissement dans les autres domaines (elles auraient représenté
un quart des investissements productifs sur la période), reste qu’informer
n’est pas dialoguer...
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